Retour au bercail. Les chauves-souris frugivores de Rodrigues sont sociables, et elles traînent ensemble (la tête en bas) dans les arbres de la forêt tropicale. Elles se perchent en grands groupes pendant la journée. Avant que ses effectifs ne soient menacés par la destruction de son habitat, les tempêtes et la chasse, certains de ces groupes pouvaient compter 500 membres ou plus.
Lever du soleil, coucher du soleil. Les chauves-souris frugivores de Rodrigues sont plus actives à l’aube, au crépuscule et la nuit.
Oh, les rats ! Alors que la destruction de l’habitat est une menace constante, les chauves-souris frugivores de Rodrigues doivent faire face à des prédateurs tels que les rats et les oiseaux mynah. Les humains les chassent également pour se nourrir. Par crainte qu’une catastrophe naturelle telle qu’un ouragan puisse anéantir la petite population de chauves-souris frugivores de Rodrigues sur leur île natale, les défenseurs de l’environnement ont initialement placé les chauves-souris frugivores de Rodrigues sous protection. Environ 80 % de la population fait partie d’une seule colonie sur l’île Rodrigues.
Sens et sensibilités En tant que frugivores, les chauves-souris frugivores de Rodrigues n’ont pas besoin d’écholocation pour trouver de la nourriture en mouvement (comme les insectes). Au lieu de cela, elles ont une bonne vision et un bon odorat, ce qui leur permet de trouver un repas. Comme le marquage olfactif est utilisé pour désigner des territoires, la communication olfactive doit également jouer un rôle dans la société des chauves-souris frugivores.
Filles, filles, filles. Un mâle dominant sélectionnera et se reproduira avec un harem de 8 à 10 femelles, tandis que les mâles non reproducteurs se percheront ailleurs. Comme la plupart des chauves-souris, les chauves-souris frugivores de Rodrigues se reproduisent lentement, les femelles ne donnant naissance qu’à un seul petit par an. Les bébés naissent entièrement poilus, avec les yeux ouverts. Ils sont alertes, mais leurs ailes sont sous-développées. Après deux ou trois mois, les petits volent et sont complètement sevrés, bien qu’ils continuent à se percher avec leur mère. Ils ne deviennent totalement indépendants qu’à l’âge de 6 à 12 mois.