La stimulation cardiaque transthoracique a historiquement été reléguée au rôle de technique de dernier recours dans le traitement de l’arrêt cardiaque. Des études récentes ont montré que cette technique présente un taux élevé de capture électrique réussie, mais souvent sans activité mécanique. Les taux de survie se sont avérés lamentables lorsque la technique est utilisée tardivement dans l’arrêt cardiaque. Les résultats de plusieurs études récentes sur des patients stimulés par la technique transcutanée suggèrent que la capture électrique peut souvent être obtenue rapidement chez les patients bradycardes asystoliques ou sans pouls. Même si la capture électrique peut se produire tardivement dans un arrêt cardiaque, le développement d’une activité mécanique avec survie est rare. Les survivants ont généralement été traités au début de leur arrêt et ont eu des bradycardies hémodynamiquement inefficaces. Ces résultats suggèrent que l’initiation rapide de la stimulation transcutanée chez les patients présentant des crises de Stokes-Adams, un bloc cardiaque croissant associé à une ischémie myocardique, une asystole post-défibrillation ou une bradycardie sans pouls peut améliorer la survie. Cependant, les victimes d’un arrêt cardiaque prolongé dont le myocarde a irréversiblement cessé de fonctionner mécaniquement ont peu de chances de bénéficier d’une quelconque technique de stimulation.