Les verrues communes

Qu’est-ce que les verrues communes ?

Les verrues communes, également appelées verrues vulgaires, sont une affection dermatologique courante qui provoque de petites excroissances charnues sur la peau. On les trouve le plus souvent sur les mains ou les doigts, mais elles peuvent aussi apparaître à tout autre endroit non génital. Les verrues communes sont causées par une infection par certains types de papillomavirus humains (HPV) – un terme générique pour un grand groupe de virus provoquant différentes affections.

Le HPV est contagieux, ce qui signifie que les verrues communes peuvent être transmises d’une personne à l’autre, que ce soit par contact direct de peau à peau ou indirectement par contact avec une surface ou un objet porteur du virus. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli et les enfants sont plus à risque de développer des verrues communes.

L’affection est généralement considérée comme non grave et disparaît souvent naturellement sans traitement. Cependant, si nécessaire, des options de traitement, y compris des procédures d’ablation mineures et des remèdes maison, sont disponibles.

Symptômes des verrues communes

Les verrues communes sont faciles à reconnaître et à différencier des autres verrues, telles que les verrues génitales, les verrues filiformes ou les verrues plantaires. Elles apparaissent généralement sur les mains ou les doigts, mais peuvent apparaître à n’importe quel endroit non génital, notamment les genoux, les chevilles, les bras et les jambes. Si vous pensez avoir des verrues communes, essayez d’utiliser l’application Ada pour en savoir plus sur vos symptômes.

Les verrues communes sont généralement :

• De petites excroissances cutanées en relief
• De forme ovale ou ronde
• Rugueuses au toucher
• Dures sur les bords et plus molles au milieu
• Parsemées de petits points noirs ou « graines »

Bon à savoir : Les petits points ou taches noirs d’une verrue sont parfois appelés « graines » de verrue. Cependant, ce ne sont pas du tout des graines, ce sont en fait de petits vaisseaux sanguins.

Quand consulter un médecin

Il faut consulter un médecin si :

• Les verrues causent de la douleur ou changent de couleur
• Les verrues se propagent, ne répondent pas au traitement ou réapparaissent fréquemment
• La personne a un système immunitaire affaibli
• On ne sait pas si les excroissances sont des verrues communes ou une affection différente

Qu’est-ce qui cause les verrues communes ?

Les verrues communes sont causées par une infection au papillomavirus humain (HPV). Il existe plus de 100 types différents de VPH qu’une personne peut contracter, chacun affectant une ou plusieurs zones différentes du corps et provoquant diverses affections.

Le VPH infecte la peau par de petites coupures, des éraflures ou des points faibles, les verrues apparaissant environ deux à six mois plus tard…. Le virus provoque le développement en excès de la protéine kératine à la surface de la peau, ce qui entraîne l’apparition d’une verrue.

Les verrues communes sont particulièrement fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes, ainsi que chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli en raison de conditions telles que le VIH/sida, certaines autres conditions médicales graves et durables, le fait de recevoir certains types de chimiothérapie, ou après des procédures telles que la transplantation d’organes et le traitement qui s’ensuit.

Le VPH est contagieux et se transmet par contact direct de peau à peau ou par contact indirect avec des objets ou des surfaces. Une peau abîmée ou mouillée est la plus susceptible d’attraper le virus, ce qui signifie que des lieux tels que les piscines et les douches, notamment publiques, sont des sources d’infection particulièrement courantes.

Diagnostic des verrues communes

Dans la majorité des cas, un médecin ou un dermatologue sera en mesure de diagnostiquer les verrues communes par un simple examen physique. Si une confirmation supplémentaire est nécessaire, une biopsie de la peau peut être demandée. Pour ce faire, la couche supérieure de la verrue sera raclée et envoyée à un laboratoire pour y être testée. Il s’agit d’une procédure simple et peu invasive.

Traitement des verrues communes

Les verrues communes disparaissent souvent sans traitement, surtout pendant l’enfance. Cependant, les verrues communes peuvent aussi être persistantes et durer un temps significatif. Elles peuvent parfois être douloureuses et inesthétiques, notamment lorsqu’elles se forment en grappes. Dans ces cas, des options de traitement sont disponibles.

Traitements des verrues sur ordonnance

Les traitements des verrues sur ordonnance peuvent être utilisés conjointement avec des remèdes maison ou lorsque les options de traitement maison semblent peu susceptibles de faire disparaître l’affection. La méthode choisie par le médecin ou le dermatologue dépendra de la gravité des verrues, des symptômes et de l’état de santé général de la personne.

Traitements courants

• Acide salicylique : Il s’agit d’une méthode populaire pour traiter les verrues. L’acide salicylique agit en dissolvant progressivement les couches de tissu de la verrue, pour finalement aboutir à une élimination totale. Il est généralement appliqué sur la verrue sous forme de gel ou de liquide. Bien que l’acide salicylique soit également disponible en vente libre, les produits vendus sur ordonnance sont généralement plus puissants et plus efficaces. En plus de peler la surface des verrues, l’acide salicylique peut également encourager le système immunitaire de l’organisme à combattre le virus.
• Cryothérapie : Généralement effectuée par un médecin ou un dermatologue, la cryothérapie est une méthode de congélation des verrues à l’aide d’azote liquide. Après environ une semaine, les tissus morts qui en résultent peuvent être éliminés. Des séances répétées de cryothérapie peuvent être nécessaires.

Traitements moins courants

Si les options ci-dessus sont inefficaces, d’autres méthodes de traitement moins courantes peuvent être utilisées. Il s’agit notamment :

• de l’acide trichloracétique : Il s’agit d’un acide fort appliqué par un médecin ou un dermatologue sur les verrues.
• L’immunothérapie : On administre à la personne atteinte des antigènes, des substances qui incitent le système immunitaire de l’organisme à combattre la verrue elle-même. Ce traitement est généralement réservé aux personnes présentant des verrues communes récurrentes.
• L’électrochirurgie : Cette méthode consiste à brûler le tissu de la verrue à l’aide d’une aiguille chauffée spécialement conçue. Un anesthésique local sera généralement nécessaire pour engourdir la douleur, et des cicatrices sont possibles.
• Traitement au laser : Un laser est utilisé pour brûler le tissu cutané et enlever la verrue. Il est généralement considéré comme une option de dernier recours en raison de la probabilité de cicatrices et du temps de récupération prolongé.

Médicaments maison et produits en vente libre pour les verrues communes

Compte tenu du fait que les verrues communes ne sont généralement pas graves, certaines personnes peuvent choisir d’essayer de les traiter à la maison, éventuellement après avoir visité une pharmacie, avant de demander un avis médical professionnel. Les techniques courantes pour ce faire comprennent :

• Les produits à base d’acide salicylique : Les produits d’acide salicylique en vente libre, tels que les sparadraps, les gels et les rubans, sont disponibles dans la plupart des pharmacies. Ces produits à base d’acide salicylique fonctionnent de la même manière que la version sur ordonnance, bien qu’ils puissent être moins puissants. Une application répétée sera généralement nécessaire.
• Azote liquide : Les produits d’azote liquide sans ordonnance sont généralement disponibles en pharmacie pour une application à domicile, généralement sous forme de liquide ou de gel.
• Vinaigre de cidre de pomme : Un remède possible consiste à mélanger deux parts de vinaigre de cidre de pomme avec une part d’eau, à appliquer cela sur la verrue à l’aide d’une boule de coton et à laisser la verrue tremper dans la solution pendant au moins 20 minutes. Répétez ce processus jusqu’à ce que les verrues aient disparu. Arrêtez l’utilisation ou consultez un professionnel de la santé si vous ressentez une irritation cutanée ou une douleur intense, et en cas de doute, consultez toujours un médecin en premier lieu.

Il peut s’écouler un temps considérable avant que les remèdes maison ne fassent la différence, et il se peut qu’ils ne permettent pas d’éliminer les verrues ou qu’ils provoquent des effets secondaires. Si les traitements s’avèrent inefficaces ou si les effets secondaires sont forts ou inquiétants, il est recommandé de demander l’avis d’un professionnel de la santé.

Prévention des verrues communes

Il peut être difficile d’éviter totalement de contracter des verrues communes, et la plupart des gens en font l’expérience à un moment donné de leur vie. Cependant, certaines mesures préventives peuvent aider à réduire le risque. Il s’agit notamment de :

• Éviter tout contact avec les verrues d’autres personnes
• Éviter tout contact avec des vêtements, des objets ou des surfaces susceptibles d’être porteurs du virus, par exemple en portant des chaussures d’eau ou des tongs dans une piscine publique ou des douches publiques

Si une personne a déjà des verrues, elle doit prendre des mesures pour éviter de transmettre le virus à d’autres zones du corps ou à d’autres personnes. Elle peut :

• Éviter de toucher ou de gratter inutilement les verrues
• Couvrir les verrues avec un sparadrap, notamment lors de la baignade
• Laver les mains régulièrement, notamment après un contact avec les verrues
• Éviter de partager les serviettes et les vêtements qui peuvent entrer en contact avec les verrues

Foire aux questions sur les verrues communes

Q : Les verrues communes sont-elles contagieuses par le toucher ?
A : Le virus qui cause les verrues communes, le papillomavirus humain (HPV), est contagieux. Les enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement exposés au risque de contracter le VPH, qui peut se transmettre par contact de peau à peau ou par contact avec un objet ou une surface porteur du virus. Le risque de contracter le VPH est particulièrement élevé dans des conditions chaudes et humides, comme celles que l’on trouve à la piscine ou dans un vestiaire.

Q : Les verrues communes sont-elles dues au VPH ?
A : Les verrues communes sont causées par une infection au papillomavirus humain (VPH), qui est un terme générique pour plus de 100 types de virus. Certaines souches de VPH peuvent provoquer le développement de verrues communes sur les mains, les doigts et d’autres zones non génitales du corps. D’autres souches de VPH peuvent provoquer l’apparition de différents types de verrues sur différentes parties du corps, notamment les verrues génitales sexuellement transmissibles, ou des affections tout à fait différentes, notamment, dans de rares cas, le cancer du col de l’utérus ou le cancer de l’anus.

Q : Les verrues communes sont-elles les mêmes que les verrues génitales ?
A : Non, les verrues communes ne sont pas les mêmes que les verrues génitales. Bien que les deux types de verrues soient causés par le groupe de virus HPV, les souches qui causent chaque type sont différentes, tout comme les méthodes de transmission. Contrairement aux verrues communes, les verrues génitales se propagent par contact sexuel, elles sont une IST/STD. Les verrues communes ne peuvent pas se propager à la zone pubienne et les verrues génitales ne peuvent pas se propager aux mains ou à d’autres parties du corps. En savoir plus sur les verrues génitales.

Q : Peut-on avoir une verrue commune sur le bras ?
A : Oui. Bien que les verrues communes se développent souvent sur les mains ou les doigts, elles peuvent aussi apparaître n’importe où ailleurs sur le corps que dans la région génitale.

Q : Quelle est la différence entre les verrues communes et les verrues plantaires ?
A : Les verrues communes et les verrues plantaires sont toutes deux un produit du groupe de virus du papillomavirus humain (VPH). Contrairement aux verrues plantaires, cependant, les verrues communes peuvent se développer n’importe où sur le corps, bien que la plupart se développent généralement sur les mains et les doigts. Les verrues plantaires se trouvent uniquement sur les pieds.

Q : Quelle est la différence entre les verrues communes et les verrues d’eau?
A : Les verrues communes sont causées par une infection au VPH. Les verrues d’eau, également appelées molluscum contagiosum, sont causées par une infection par le virus du molluscum contagiosum. L’infection provoque de petites bosses ou lésions surélevées et indolores sur la peau, qui apparaissent souvent en groupe et disparaissent généralement d’elles-mêmes.

Q : Quel type de verrue ai-je ?
A : Si vous êtes préoccupé par une verrue ou une autre affection cutanée, vous pouvez utiliser l’application Ada pour en savoir plus sur vos symptômes. Pour recevoir un diagnostic confirmé, il est toutefois nécessaire de consulter un médecin agréé.

Q : Les verrues communes saignent-elles ?
A : Une verrue commune ne devrait pas saigner à moins d’être grattée, égratignée ou blessée d’une manière ou d’une autre. Si une verrue saigne sans cause claire ou saigne abondamment après une blessure, il est important de consulter un médecin sans tarder.

Q : Les verrues communes peuvent-elles être douloureuses?
A : Bien que la plupart des verrues ne causent pas de douleur, certaines peuvent le faire, surtout si elles poussent dans une zone sur laquelle on appuie souvent, par exemple le bout d’un doigt. Si une verrue commune est douloureuse, il est recommandé de consulter un médecin pour s’assurer qu’elle n’est pas grave et pour recevoir un traitement approprié.

Q : Une verrue commune peut-elle s’infecter?
A : La verrue elle-même est le résultat d’une infection de la peau par le VPH. Les verrues ne s’infectent généralement pas par des bactéries, sauf si elles sont grattées, coupées ou blessées d’une manière ou d’une autre. Dans ce cas, il est possible que des bactéries pénètrent dans la verrue ou dans la zone environnante et qu’une infection bactérienne en résulte, provoquant des douleurs, une décoloration et d’autres symptômes. Si vous craignez qu’une verrue soit infectée, il est conseillé de consulter un médecin.

Q : Dois-je m’inquiéter des verrues communes pendant la grossesse ?
A : Non, l’infection par le VPH ne devrait présenter aucun risque pour votre bébé. Comme dans tous les cas de verrues communes, aucun traitement ne peut être nécessaire, bien que des options soient disponibles en vente libre et auprès des médecins.

Q : Le ruban adhésif en toile fonctionne-t-il sur les verrues communes ?
A : Parfois recommandé comme remède maison pour les verrues, le ruban adhésif en toile n’a pas été confirmé comme traitement efficace. Les recherches sont contradictoires, mais certaines personnes pensent que faire ce qui suit peut aider à se débarrasser d’une verrue commune :

• Couvrir la verrue avec un petit morceau de ruban adhésif en toile
• Retirer le ruban adhésif en toile tous les trois à six jours et utiliser doucement une planche à émeri ou une pierre ponce sur la verrue
• Couvrir la verrue avec un nouveau morceau de ruban adhésif en toile environ 10 à 12 heures plus tard

Les résultats peuvent n’être observés qu’après un certain nombre de semaines, voire pas du tout. Le ruban adhésif en toile peut provoquer une irritation de la peau, des saignements et des douleurs lorsqu’il est retiré. Il ne doit jamais être utilisé dans les zones sensibles, comme les aisselles ou le visage.

Q : Quels sont les signes indiquant qu’une verrue commune est en train de disparaître ?
A : Lorsqu’elle est en train de disparaître, ou de « mourir », une verrue peut rétrécir et commencer à disparaître. Cela peut se produire tout seul ou avec un traitement.

Q : Que dois-je faire si une verrue commune ne disparaît pas?
A : Si une verrue ne disparaît pas après un traitement avec des médicaments sur ordonnance et/ou des remèdes maison, il est recommandé de consulter un médecin pour éliminer d’autres conditions et s’assurer que le traitement le plus approprié est utilisé.

Autres noms associés aux verrues communes

• Verruca vulgaris
• Guerres de Palmar, parfois mal orthographiées comme verrues de Palmer

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