L’année dernière, j’avais du mal à obtenir de bonnes photos d’oiseaux cachés dans le feuillage, alors, inspirée par les fellvous contributeurs au projet Noah, je me suis essayée à photographier davantage d’insectes. Cela m’a ouvert un autre monde fascinant de la faune et j’ai appris à connaître différentes espèces de mouches, d’abeilles, de sauterelles et de papillons de nuit.
J’avais toujours pensé que les papillons étaient les « beautés » du royaume des insectes, mais j’ai découvert que les papillons de nuit peuvent être tout simplement époustouflants (un autre blog à venir). Les chenilles de papillons de nuit sont également très intéressantes, et il en existe de nombreuses sortes au corps flou. À un stade précoce, leurs poils ou soies (setae) peuvent être courts, comme on le voit sur cette mite tigrée pâle ; au fur et à mesure qu’elles grandissent, les setae deviennent plus longues comme celles de la mite tigrée foncée.
LaLa chenille de la chenille à houppes du sycomore (Halysidota harrisii) est une variété fantaisiste, avec des poils qui donnent à son visage un air de « vieil homme » (moustaches tombantes). Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une chenille urticante (lisez la suite pour en savoir plus à son sujet), ses poils sont connus pour provoquer de l’urticaire si une personne les touche. Si l’un d’eux se pose sur vous, utilisez une brindille ou une feuille pour le retirer délicatement.
La chenille à houppes à bandesd (Halysidota tessellaris) représentée ci-dessous a également une belle chenille avec de longues touffes sur la tête et le postérieur.
Deux chenilles ont été surnommées ours laineux. La chenille de la teigne tigrée de Virginie (Spilosoma virginica), dont la couleur peut varier considérablement, est connue sous le nom d’ours laineux jaune dans sa variation de couleur pâle.
La chenille de l’ours laineux bagué de la mite tigrée Isabella (Pyrrharctia Isabella) a même des festivals entiers qui lui sont consacrés dans des endroits comme Banner Elk, une ville de montagne en Caroline du Nord. Il existe un mythe selon lequel si cette chenille a une épaisse bande brune, l’hiver sera doux ; si la bande brune est étroite, nous aurons un hiver rigoureux. Cette année, j’ai vu des chenilles avec des bandes étroites et larges, alors je me demande ce qu’il en sera.
La chenille de la pyrale d’automne (Hyphantria cunea) est particulièrement bien connue pour les nids communs en toile qu’elle crée sur les arbustes et dans les arbres. Leur couleur peut varier du jaune au gris avec deux bandes claires sur les côtés. Le papillon de nuit adulte est d’une grande beauté ; dans les États du Nord, il est surtout blanc, mais dans le Sud, il peut avoir des taches sombres sur ses ailes antérieures.
Certaines des chenilles poilues sont dites « chenilles urticantes ». Elles n’injectent pas de venin comme les abeilles et les guêpes mais leurs poils creux contiennent des toxines, destinées à les protéger des prédateurs. Lorsqu’un autre être – y compris l’homme – frôle les poils, ceux-ci se détachent et libèrent la toxine. Cela peut provoquer des réactions diverses, notamment des brûlures légères à intenses, des douleurs piquantes et des démangeaisons. Selon l’espèce, une personne peut également présenter des éruptions cutanées, un gonflement et une inflammation, un engourdissement, voire de la fièvre et des nausées. Les réactions peuvent être particulièrement graves pour les personnes ayant une peau sensible et des allergies.
Je n’étais pas au courant jusqu’à cette année ; heureusement, je n’ai ramassé aucune des chenilles urticantes puisque j’essaie de ne pas déranger les créatures que je photographie. Cette décision s’est avérée judicieuse lorsque je suis tombé sur la chenille de la teigne des sables (Acharia stimulea), qui est un individu assez accrocheur. Cette chenille de type limace n’est pas aussi poilue que certaines autres espèces, mais elle provoque certaines des réactions les plus graves. J’espère trouver de nouvelles chenilles poilues l’année prochaine !
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