Les tests de puissance et de force sont restés un sport de compétition populaire à travers les âges. Depuis ces premières années, les hommes se sont défiés dans l’espoir d’être plus grands et plus forts que tout le monde. Au cours de nombreux millénaires, ces épreuves de force ont continué. En fait, l’histoire de l’haltérophilie montre un étalage vivant de concurrents masculins et féminins en haltérophilie.
Histoire ancienne
Les premières preuves de l’haltérophilie remontent à la dynastie chinoise des Zhou, qui s’est déroulée du 10e siècle avant J.-C. jusqu’à 256 avant J.-C. À cette époque, les recrues militaires devaient passer des tests d’haltérophilie avant d’être acceptées dans l’armée. Diverses sculptures des anciennes civilisations grecques illustrent également ce sport, représentant des Grecs soulevant de lourdes pierres. Par la suite, les Grecs ont remplacé les haltères primitifs par de grandes et lourdes cloches. Les artefacts de l’Égypte antique représentent également le sport de l’haltérophilie ; selon ces artefacts, les Égyptiens soulevaient de lourds sacs de sable comme forme d’entraînement physique.
Les premiers Jeux olympiques
Le sport de l’haltérophilie a fait sa première apparition olympique aux jeux de 1896. Au cours de ces jeux, Launceston Elliott, de Grande-Bretagne, a remporté le concours du « lever à une main » ; Viggo Jensen, du Danemark, a remporté le « lever à deux mains ». Ce sport n’apparaît pas aux Jeux olympiques de 1900 mais revient sur la scène pour les jeux de 1904. Lors des Jeux de 1904, un concurrent grec obtint la médaille d’or pour le « lever à deux mains » et Oscar Osthoff la médaille d’or pour le concours « haltères toutes catégories ». Le sport est à nouveau éliminé des Jeux olympiques en 1908 et 1912, mais revient définitivement aux Jeux olympiques en 1920. Aux Jeux olympiques de 1932, cinq divisions de poids avaient été établies et la compétition comportait trois disciplines : la presse, l’arraché et l’épaulé-jeté.
Les femmes et l’haltérophilie
L’Anglaise Ivy Russell a été une pionnière de l’haltérophilie pour les femmes. Russell a commencé sa carrière d’haltérophile en 1921, à 14 ans. Au début des années 1930, Russell a remporté la première compétition d’haltérophilie féminine sanctionnée par la British Amateur Weight Lifting Association. Plusieurs années plus tard, le concours de bodybuilding Miss Universe a été lancé en 1965. Aux Jeux olympiques de 2000, les femmes ont été officiellement autorisées à participer aux compétitions d’haltérophilie. L’Américaine Tara Nott a été la première femme à remporter une médaille d’or olympique en haltérophilie. Au 21e siècle, les femmes du monde entier continuent de concourir dans sept catégories de poids différentes.
Épreuves olympiques
En 1972, le concours de presse a été éliminé des Jeux olympiques. Depuis lors, l’arraché et l’épaulé-jeté sont restés les deux seules épreuves olympiques d’haltérophilie. Pour l’arraché, l’athlète place une prise large sur la barre et la soulève du sol jusqu’au-dessus de sa tête en un seul mouvement rapide. Pour l’épaulé-jeté, l’athlète utilise une prise ferme pour tirer la barre du sol jusqu’aux épaules en un seul mouvement rapide. Après une brève pause, l’athlète pousse ensuite la barre au-dessus de la tête tout en écartant les pieds.
Fun Fact
Depuis son introduction aux Jeux olympiques de 1896, le sport de l’haltérophilie reste le seul sport olympique qui implique l’utilisation de poids.