Le type de bureau effrayant s’approche de vous dans la salle de repos et vous êtes immédiatement mal à l’aise. Qu’est-ce qu’il a de particulier ? Les cheveux gras ? Son rire bizarre ? Le bavardage douloureusement maladroit ?
Tout cela, selon une nouvelle étude. Bien que nous ayons identifié d’autres personnes comme « flippantes » depuis des générations, peu de définitions de ce qui est réellement flippant existaient. Mais maintenant, une étude décrit les traits et les comportements qui donnent à certains gars – oui, les hommes obtiennent un score plus élevé que les femmes en ce qui concerne la bizarrerie – cette qualité effrayante.
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« La bizarrerie consiste à ne pas être capable de déterminer s’il y a une menace », a déclaré Frank McAndrew, professeur de psychologie Cornelia H. Dudley au Knox College et auteur de l’étude. Les hommes peuvent être considérés comme plus effrayants que les femmes parce qu’ils sont perçus comme plus menaçants, selon McAndrew.
Pour faire des recherches sur le sujet, McAndrew a demandé à 1 341 personnes de répondre à un sondage en ligne. Les participants ont classé le caractère effrayant de 44 comportements ou traits de caractère sur une échelle de un à cinq, où un était très improbable et cinq très probable. On leur a également demandé quelles professions et quels passe-temps étaient les plus effrayants.
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Qu’est-ce qui est « flippant » ?
Les traits et les comportements glauques comprennent :
- Se tenir trop près de quelqu’un
- Sourire de façon particulière
- Parler trop d’un sujet, notamment le sexe
- Rire à des moments inappropriés
- Ne pas laisser quelqu’un sortir de la conversation
- Montrer un intérêt sexuel non désiré
- Demander à prendre des photos des gens
- Montrer trop ou trop peu d’émotion
- Avoir des yeux exorbités
- Avoir de longs doigts
- Avoir une peau pâteuse
- Avoir des cheveux gras
- Avoir des cernes
- Porter des vêtements sales ou bizarres
- Lécher les lèvres
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Les passe-temps effrayants comprennent :
- Taxidermie
- Collection d’objets, y compris des poupées, des insectes, et – beurk ! – des ongles ?
- Tout type d’observation, comme l’observation des oiseaux ou la photographie
Les professions les plus glauques ne surprendront probablement personne :
- Clown
- Taxidermiste
- Propriétaire de sex-shop
- Directeur de funérailles
- Chauffeur de taxi
Les réponses des participants indiquent qu’il est possible que les personnes effrayantes ne comprennent tout simplement pas les signaux et les normes sociales. Porter des vêtements sales ou rire de manière inappropriée, par exemple, sortent de ce à quoi les gens s’attendent et constituent un signal d’alerte à propos de quelqu’un.
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« L’enquête souligne à quel point nous réagissons négativement aux personnes qui ne suivent pas les règles tacites du comportement social », a déclaré Pontus Leander, professeur adjoint de psychologie à l’Université de Groningue, qui a étudié comment les personnes effrayantes nous donnent littéralement des frissons.
« J’ai également été frappé par la constatation que la plupart des indicateurs de la « bizarrerie » ont à voir avec des caractéristiques non verbales ou physiques. La peur semble avoir une dimension physique », a déclaré Leander.
Plus de recherche nécessaire
Mais au moins un expert n’est pas d’accord avec les conclusions de l’article.
« C’est tout corrélationnel donc l’inférence causale doit être mise en sourdine, par ex, que le ‘creepiness’ est dû à l’ambiguïté de la menace, va trop loin », a déclaré Frank Farley, professeur de psychologie à l’Université Temple.
« D’autres recherches doivent explorer les différences ethniques, culturelles, de diversité, de classe sociale, d’alphabétisation, de personnalité et autres dans les jugements sur le creepiness. »
Cette histoire a été initialement publiée en avril 2016.