A propos de la procédure
Après avoir été examiné par le radiologue et le technicien IRM, vous serez emmené dans la salle IRM. Une perfusion sera placée dans votre bras et vous recevrez des antibiotiques par voie intraveineuse. L’IRM commencera et le Dr Swindle insérera une sonde pendant qu’une série d’images et de mesures seront prises et que le volume de la prostate sera calculé.
Le technicien IRM vous positionnera sur la table du scanner. Vous devrez rester aussi immobile que possible. Tout au long de la procédure, vous pourrez entendre et parler au technologue qui surveillera l’examen depuis une pièce adjacente. L’aimant émet un cliquetis et un bourdonnement lors du balayage. Lorsque le cliquetis s’arrête, l’ordinateur traite les images pendant quelques secondes avant le prochain balayage. Il est important de ne pas bouger ou changer de position.
Une fine aiguille à biopsie est ensuite chargée à travers la sonde à ultrasons pour prélever plusieurs échantillons de tissu prostatique. Les spécimens seront envoyés à un pathologiste pour être évalués. Comme vous serez légèrement sédaté pendant la procédure, vous ne ressentirez aucun inconfort.
Après la procédure, vous serez ramené en salle de réveil où vous serez toujours dans votre lit et le personnel infirmier surveillera très étroitement votre pouls, votre tension artérielle et votre respiration.
Vous serez surveillé ici pendant environ 20 minutes. Lorsque le personnel infirmier sera satisfait de votre rétablissement, vous serez habillé et placé dans la salle de repos pour une heure environ, où l’on vous offrira des rafraîchissements. Lorsque le personnel sera satisfait de votre rétablissement, vous serez autorisé à partir.
Vous devrez être accompagné pour aller et revenir de l’intervention car vous ne pourrez pas conduire après la sédation légère et vous ne devrez pas rester seul la nuit de l’intervention. Vous devez éviter toute activité intense pendant 24 heures et ne pas travailler le jour suivant. Vous ne devez pas prendre de décisions importantes ni signer de documents juridiques dans les 24 heures suivant l’intervention. Cela n’est pas dû à l’intervention elle-même mais au fait de subir une sédation.